Music for the trees
Cette œuvre crée un espace sonore complet avec pour point de vue le bassin et le centre d’art. Comme en retrait et intégrée à la nature, elle invite le visiteur à la contemplation. La composition musicale se mêle aux sons environnants au point de ne plus savoir distinguer l’une des autres. Les pots de fleurs pourraient être confondus avec des fruits ou des nids d’oiseaux.
Catherine Nichols note avec intérêt les « titres de Julius qui sont en équilibre délicat sur le petit mot « pour » : Concert pour Deux Surfaces Vides, Danse pour Neuf Colonnes, Musique pour ce Bâtiment et le Carré qui se Trouve Devant, ou dans le cas de l’exposition en cours, für den Blick nach unten (pour le regard descendant). Julius réalise un travail pour les choses et non sur les choses. »
(Extrait du texte « Un son n’a pas de jambes pour se tenir debout. En pensant au travail de Rolf Julius », publié dans le catalogue Für den Blick nach unten, 2007 à l’occasion de l’exposition éponyme au Kunstraum, Potsdam).